Gestion de l’anxiété

L’anxiété se distingue du stress. Elle consiste à se laisser envahir par une pensée, un sentiment négatif, sur un sujet de la vie quotidienne et d’imaginer systématiquement le pire des scénarios. Cette situation revient à emprunter tous les jours « l’autoroute du malheur ».

Par exemple, si un membre de la famille rentre plus tard que prévu, la personne anxieuse pensera tout de suite que cela est dû à un accident dramatique.
Ce mode de pensée ne laisse pas de place au relâchement. Il oblige à être perpétuellement en état d’alerte : prêt à agir, à réagir et surtout à imaginer et à envisager toutes les éventualités.
Cette projection négative est angoissante puisqu’il est impossible d’envisager toutes les éventualités liées à une situation donnée, mais aussi perpétuelle car il y aura toujours des incertitudes. Ce processus est de fait physiquement et psychologiquement épuisant puisque l’anxieux continuera toujours à élaborer de nouveaux scénarios.
Cet état de mise en tension permanente met à mal notre corps : tensions musculaires, accélération du rythme cardiaque, hyper vigilance, stimulation excessive des sens, etc.
Parfois, il arrive même qu’une « crise d’angoisse » se déclenche. Dans ce cas précis, nous avons la sensation que notre corps nous échappe totalement, que les manifestations physiques sont telles que nous avons le sentiment de vivre nos dernières heures : palpitations, sueurs, tremblement, oppression thoracique, difficultés à respirer, vertiges et parfois même évanouissement.