Le stress est une réaction, à la fois psychologique et biologique, à une agression. Il peut entraîner une sensation de malaise, de peur, de honte, ayant des conséquences physiques néfastes sur notre organisme : rythme cardiaque accéléré, difficultés d’élocution, troubles du sommeil, de l’alimentation, etc.

L’agression à l’origine du stress peut provenir de l’environnement personnel (tensions, changement de situation, divorce, deuil…) ou professionnel (travail, surcharge de travail, licenciement, prise de parole difficile, conflits…).
Bien qu’il soit inconfortable,  il ne faut pas oublier que le stress est un phénomène tout à fait normal, qui s’adapte aux « dangers » auxquels nous pouvons être confrontés.
En effet, lorsque nous nous sentons en danger, une stimulation de tout l’appareil psychique et physique naît dans le corps et permet de mettre en place une réaction adaptée à la situation : accélération du rythme cardiaque, contraction musculaire etc. L’homme vit un épisode de stress intense mais grâce aux phénomènes psychologiques et physiologiques, il peut réagir et se sortir de cette situation. En l’absence de stress, le corps ne pourrait pas réagir au danger. Les manifestations désagréables du stress sont donc nécessaires à l’homme.
Malgré tout, dans notre vie quotidienne, nous ne cessons de nous sentir envahis par cette impression d’être victime du stress. Nous demandons à notre corps de faire plus qu’il ne peut et restons souvent convaincus que « lorsque notre tête le veut, notre corps le peut » ! Mais cela n’est pas vrai car, stimulé en tous sens, le corps ne peut plus apporter une réponse adaptée et finit par mettre en place un cortège de symptômes invalidant (troubles du sommeil, irritabilité, hyper-émotivité, saturation, mal-être, déprime, fatigue) et de manifestations somatiques sans cause organique (maux de tête, vertiges, troubles gastro-intestinaux, troubles cardiaques et ou respiratoires, maladies de peau, troubles musculaires ou articulaires, etc.).

Aujourd’hui le constat est préoccupant puisque 30% des urgences cardiologiques sont dues au stress. Il est temps de réagir et d’apprendre à écouter son corps pour enfin lui permettre de ralentir quand il en a besoin et accepter de vivre ses émotions, de respecter son rythme. Être le plus sincère avec soi permet l’équilibre nécessaire au mieux-être.